– « Ne rate pas l’essentiel ! » Si nous sommes parents, c’est une petite phrase durant cette période d’examens que nous allons probablement répéter souvent à nos enfants. Ne rate pas l’essentiel, ne perds pas de temps, consacre-toi au primordial... C’est bien de ranger soigneusement ta chambre, mais tu auras le temps après ta session d’examens... Va à l’essentielé !
– Dans notre vie spirituelle, nous courons souvent le même risqueé ! Rater l’essentiel, consacrer trop de temps au secondaire. Comme Marthe, s’inquiéter et s’agiter pour beaucoup de choses mais de négliger la seule chose nécessaireé ! C’est dommageable pour des examens mais catastrophique spirituellement.
– Nous venons de célébrer les plus belles et les plus grandes fêtes chrétiennes : la Pâque (mort et résurrection de Celui qui nous a arraché à notre égarement...), l’Ascension qui rétablit Jésus dans toute Sa gloire et la Pentecôte qui nous assure non seulement Sa Présence à nos côtes mais plus encore en nousé !
– L’essentiel et plus que l’essentiel nous est acquis. Une pleine réconciliation et une totale habitation de Dieu. Parce que c’est bien cela qui s’est passé à la Pentecôteé : toute la Divinité s’est donnée à nous, toute la quintessence de Dieu vient demeurer dans chaque chrétien. Comme Paul le diraé : Christ en nous, l’assurance, l’espérance de la gloire.
– Ne ratons donc pas l’essentiel de ce qui a été répandu en nousé ! La vie même de Dieu, Sa Présence, Sa capacité, Son Esprit.
– Un nouveau genre humain a vu le jour, nous ne sommes plus des « éHomo sapiensé » mais des CHRISTOPHERENS, des porteurs du Christ.
– Voilà notre essentiel, voilà ce qui doit ne pas nous faire rater l’essentiel. La vraie réalité sur cette terre, c’est le Christ et bien plus, le Christ en nous.
– Parlant de ce dépôt incroyable, Tozer nous laissera une pensée remarquableé : « éL’Église est appelée à vivre au-dessus de ses propres capacités. Elle est appelée à vivre à un niveau si élevé, qu’il est impossible à aucun être humain de vivre de cette façon par ses propres capacités et par ses propres forces. Le plus humble des chrétiens est destiné à vivre un miracle, une vie qui soit moralement, spirituellement si intense et si pure, qu’aucun être humain n’a la capacité de faire cela. Seul Jésus-Christ peut le faireé ! Son désir est que le Saint-Esprit du Christ vienne sur son peuple.é »
– Pourquoi ne pas nous préparer pour que l’œuvre de Dieu se fasse parmi nous par Son Esprité ? Pourquoi ne pas viser, ensemble, l’essentiel, dans nos vies personnelles, familiales, communautaires pour la gloire de notre Dieu et le bien de notre paysé ?
– Oui mais comment me direz-vousé ? J’aimerais réfléchir avec vous quelques instants à un grand principe de fonctionnement de l’Esprit du Christ en nous. Je le ferai à partir d’une exhortation laissée par l’apôtre Paul dans sa lettre aux Éphésiens, chapitre 5:18-20 Voir le contexte.
– Vous savez, nous n’avons pas à avoir peur. Le Saint-Esprit est un illuminateur, il est la lumière au fond de notre cœur et il va nous montrer plus de choses au sujet de Dieu en un seul instant que nous ne pourrons jamais en apprendre durant une vie tout entière sans lui.
– Quand il vient, il met en place dans notre personnalité tout ce que nous avons appris sur Dieu. On ne perd rien de ce que nous avons appris sur Lui, non, il vient et il y met le feu. Il vient ajouter le feu de sa présence.
– Mes amis, le Saint-Esprit attend d’être honoré dans nos Églises. Il vient et veut honorer la personne du Christ parmi nous.
– C’est pour cela que le christianisme dépend d’un miracle perpétuel.
– « éNe vous enivrez pas de viné : cela mène à la débauche. Soyez au contraire remplis de l’Esprité : entretenez-vous des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituelsé ; chantez et célébrez de tout votre cœur les louanges du Seigneuré ; remerciez constamment Dieu le Père pour tout, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ...é » (Eph.5.18-20)
– Paul nous rappelle un grand principe de vie et plus particulièrement de la vie chrétienneé : ce qui ne me remplit pas, ne m’influence pasé ! On ne marche pas par l’Esprit parce qu’Il habite en nous. C’est quand il y a beaucoup ou plénitude qu’il y a des résultatsé ! Ce n’est pas l’ivresse qui est interdite mais la mauvaise...
– L’ivresse est un principe... qui peut-être bien utilisé ou mal utiliséé ! Nous voyons souvent sous nos yeux de mauvais exemples. Cependant la Bible affirme que l’être humain est un être à remplir.
– Pour nous disciples du Christ, nous avons à refuser toute contre-façon de la bonne ivresse, du bon remplissage. Paul prendra l’exemple le plus flagrant de la mauvaise ivresse, celle qui dépend du vin, de l’alcool. Elle semble pendant quelques instants permettre à celui qui est sous ses effets, de dépasser ses propres limites. La désillusion est souvent si dramatique.
– Mais le principe reste vrai, c’est quand on est rempli qu’on est influencé. L’alcool qui fait faire n’importe quoi ou le bon Esprit du Christ qui me permet de dépasser les limites humaines et de vivre avec le potentiel divin.
– Oui, bien sûr, à la conversion l’Esprit vient habiter en nous, mais c’est la plénitude qui nous conduit, qui nous influence. Le Seigneur veut nous voir remplis, ivres de Lui, sous sa totale influence. L’Église ne peut pas être un peuple normal... C’est trop souvent le cas. Nous avons en nous une culture du remplissage, de l’ivresse, de l’influence du l’Esprit de Jésus. Ça ne peut pas nous laisser juste avec notre nature humaine.
– Jean-Baptiste disait de Jésusé : « éEn effet, celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu lui donne l’Esprit sans mesure. (Jean.3.34)é » L’Esprit sans mesure a été la clef du ministère de Jésus, à combien plus forte raison pour le nôtre... Un disciple bien formé sera comme son Maître.
– « éSi donc, mauvais comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, le Père céleste donnera d’autant plus volontiers le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent.é » (Luc.11.13)
– Oui mais comment se laisser remplir me direz-vousé ? Paul dité : entretenez-vous par des psaumes... Je mentionne un des facteurs permettant le remplissage, en guise de conclusioné : la consommationé ! Quand mon être intérieur, spirituel consomme Dieu, je me remplisé ! Ce n’est pas une question d’informations sur Dieu, mais une pratique de Sa Présence à travers les Psaumes, hymnes, l’adoration... Dieu se donne et envahit la vie. Toute la pratique de la vie chrétienne découle de la connaissance, de l’expérience de Lui, de l’intimité avec notre Dieu, d’une relation intense avec Lui. Goûter Dieu et se laisser remplir.
– Ne ratons pas l’essentielé !