Matthieu 16 : 18 Voir le contexte
« Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette Pierre je bâtirai mon Eglise ; et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle »
Qu’est-ce qui vous vient à l’esprit quand Jésus parle des portes de l’enfer ?
Des portes chauffées à blanc, toutes fumantes montants des profondeurs de l’abîme ?
Il n’en est absolument rien !
Les portes en tant que bâtiment dans l’écriture constituaient un ensemble architectural. Les portes dans l’antiquité étaient des points centraux de pouvoir.
- Les affaires étaient conduites aux portes de la ville. Par exemple : Boaz enleva sa sandale et la donna aux anciens de la ville à la PORTE, indiquant officiellement par là qu’il acquérait les biens de Ruth (cfr. Ruth.4.1-11).
- La stratégie militaire était conçue aux portes. Il était dit qu’une cité serait ouverte et vulnérable si les portes pouvaient être prises. (cfr. Abdias.1.11)
- Les jugements et les châtiments étaient prononcés aux portes. (cfr. Deut.17.5)
- Le mari des femmes vertueuses était considéré aux portes (cfr. Prov.31.23)
- Lot, le neveu d’Abraham était assis aux portes de Sodome en tant qu’ancien et responsable (cfr. Gen.19.1)
- La sécurité d’une ville était déterminée par la solidité de ses portes. Si l’ennemi prenait d’assaut les portes et réussissait, ses chevaux, ses chars et ses engins de guerre pouvaient alors entrer. (cfr. 2Chr.14.6)
- Quand les portes tombaient, la ville était conquise. (cfr. Neh.1.3)
Voir également :
Il est dit d’Abraham dans Gen.22.17 : l’Éternel lui dit : « Je te bénirai et je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer ; et ta postérité possèdera la porte de ses ennemis »
En Gen.24.60 La famille de Rebecca la bénirent en ces termes : « Ils bénirent Rébecca, et lui dirent : Ô notre sœur, puisses-tu devenir des milliers de myriades, et que ta postérité possède la porte de ses ennemis »
En ce moment dans le domaine spirituel, il y a des magistrats, des dirigeants de pays et des anciens assis aux portes dans le monde entier et qui complotent, intriguent, élaborent des stratégies et projettent d’empêcher nos églises et nos foyers de parvenir à toute forme de percée dans les cieux. Ils réalisent même des plans pour contaminer les entreprises et les structures sociales, pour faire avancer leur programme tordu de destruction diabolique. Il s’agit bien évidemment de principautés et de pouvoirs démoniaques qui sont des esprits territoriaux.
Faisant directement face à ces ténèbres, Jésus, la lumière du monde, a dit (et cette parole chargée de toute l’autorité divine résonne comme un écho de siècles en siècles et parvient jusqu’à nous) que les portes de l’enfer (ou du séjour des morts) ne prévaudraient pas contre Son Église. C’est-à dire, elles n’empêcheront pas, ne vaincront pas, ne bloqueront pas, n’engloutiront pas, ne survivront pas et ne gagneront pas contre Son Église !
Lecture recommandée : ‘Ce monde de ténèbres’ de Perretti. Editions Vida.
Je pense à cet emblème du protestantisme de Théodore de Bèze (le grand réformateur). Il s’agit d’une enclume sur laquelle frappent, à coups redoublés, des forgerons. Aux pieds de cette enclume se trouvent des marteaux brisés.
L’enclume représente l’Église, les forgerons, les ennemis du peuple de Dieu. La devise suivante accompagne l’emblème : « Tant plus à me frapper on s’amuse, tant plus de marteaux on y use ».
Ce qui signifie qu’on ne peut employer des tactiques violentes contre L’Église sans la fortifier, et les persécuteurs de tous les temps s’en sont rendus compte.
Je précise que Jésus parlait de l’Église universelle, celle-ci est invincible, car le Seigneur en est le bâtisseur !
Le combat spirituel
Ephésiens 6 : 10-18 Voir le contexte
« Au reste, fortifiez vous dans le Seigneur, et par sa force toute–puissante. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes.
C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice ; mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l’Évangile de paix ; prenez par–dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin ; prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu. Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints. »
Le combat spirituel n’est pas l’apanage des chrétiens d’élite !
Chaque enfant de Dieu est appelé à combattre dans la prière afin d’obtenir une percée pour que nos églises, nos foyers, nos villes… soient visités par la puissance et l’onction du Saint Esprit et que le réveil tant attendu devienne une réalité.
Unis à Son service pour la seule gloire de Christ.
Amen.