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La médisance, un poison mortel !

Comme une plume au vent

« On raconte qu’un homme s’en allait mourir. Un de ses anciens amis, devenu son détracteur, vint auprès de lui ; implorant son pardon pour les calomnies et insinuations malveillantes qu’il avait colportées sur son compte.
Il les regrettait amèrement et ferait n’importe quoi pour réparer le mal accompli.
« Je te pardonne volontiers, lui dit le moribond. Et puisque tu voudrais réparer, fais moi, je te prie, un dernier plaisir.
– N’importe quoi, répéta l’autre avec émotion.
– Eh bien ! Prends un sac de plumes, monte au clocher de l’église et secoue le sac et disperse les plumes à tous vents.
– Tout de suite, dit l’ami croyant satisfaire au délire d’un mourant.
Au bout de quelques minutes il revint annoncer que la chose était faite.
– Mais ce n’est pas terminé, dit le malade. Va maintenant et retrouve chacune des plumes que tu as vues s’envoler.
– Tu sais bien que c’est impossible, protesta l’homme, suspectant sérieusement que la fièvre lui provoquait des divagations. Elles se sont dispersées dans touts les directions et sont hors de ma portée. Il est très peu probable que j’en retrouve une seule !
– Je le sais, fit le mourant avec le plus grand calme. J’ai seulement voulu te montrer ainsi, que, malgré mon pardon, le mal déversé par la calomnie et les insinuations perfides ne se répare jamais. Les paroles, comme les plumes ne sont plus au pouvoir de celui qui les colporte à travers l’espace.
Dis à tes fils, d’après ta propre expérience, qu’il n’y a rien dans la vie de plus tragique que l’irréparable. »

Citation : « Les grands esprit parlent d’idées, les gens d’intelligence médiocre parle d’évènements et les plus petits esprits parlent des autres. » auteur inconnu.

Citation d’une chrétienne : « Les chrétiens ne se livrent pas au commérage, ils partagent des sujets de prière. »

Citation de Derek Prince : « Si on bannissait la médisance des églises, les chrétiens n’auraient pratiquement plus de sujets de conversation. »

Pr.18.21 : « La vie et la mort sont au pouvoir de la langue. »

Citation de Rabbins juifs, L’Alkonara :
Le péché de la calomnie fait trois victimes :
 celui qui s’y adonne (car il se souille lui même)
 celui qui la reçoit (il est souillé)
 celui qui est visé (déchiré, réputation détruite)

Pr.18.8 : « Les paroles du rapporteur sont comme des friandises (morceaux de choix), elles descendent jusqu’au fond des entrailles. »

Pr.6.16-19 : « Il y a six choses que hait l’éternel et même sept qu’il a en horreur ;
 Verset 17 : La langue menteuse.
 Verset 19 : Le faux témoin qui dit des mensonges.
 Verset 19b : Et celui qui excite des querelles entre frères. (médisances, insinuations malveillantes…)
Parmi les sept choses, trois se rapportent au mauvais usage de la langue.

1Pi.3.10-12 : « En effet, que celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux, garde sa langue du mal, et ses lèvres de paroles trompeuses ; Qu’il se détourne du mal, et fasse le bien ; qu’il cherche la paix, et la poursuive. Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur prière ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal. »

Médisance : Dire du mal à propos de quelqu’un, alors que le mal que l’on colporte est vrai.
Calomnie : Idem, mais ce que l’on colporte est faux.

Il y a une interdiction biblique de médire ou de calomnier, autant pour les chrétiens que les non-chrétiens.

Tite.3.2 : « De ne médire de personne, de n’être point querelleurs, d’être modérés, et de montrer une parfaite douceur envers tous les hommes. »

Jc.4.11 : « Frères, ne médisez point les uns des autres. Celui qui médit d’un frère, et qui condamne son frère, médit de la loi, et juge la loi. Or, si tu juges la loi, tu n’es point observateur, mais juge de la loi. »

Ps.34.12-14 : « Venez, enfants, écoutez-moi ; je vous enseignerai la crainte de l’Éternel. Quel est l’homme qui prenne plaisir à vivre, qui aime à voir des jours de bonheur ? Garde ta langue du mal, et tes lèvres de proférer la tromperie. »

Pr.13.3 : « Celui qui garde sa bouche, garde son âme ; mais celui qui ouvre trop ses lèvres, y trouvera sa perte. »

Mt.12.34 : « C’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. »

Plusieurs passages dans la bible établissent une relation entre le cœur et la bouche.
Pr.4.23 : « Garde ton cœur plus que toute autre chose, Car de lui viennent les sources de la vie. »

Mt.12.33-37 : « Ou dites que l’arbre est bon et que son fruit est bon, ou dites que l’arbre est mauvais et que son fruit est mauvais ; car on connaît l’arbre par le fruit.
Races de vipères, comment pourriez-vous dire de bonnes choses, méchants comme vous l’êtes ? Car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle.
L’homme bon tire de bonnes choses de son bon trésor, et l’homme méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor.
Je vous le dis : au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront proférée.
Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné. »
Il y a une comparaison entre le cœur et l’arbre. Les paroles sont les fruits de cet arbre.
Les propos indiquent la condition du cœur.
Mt.12.35 (version Semeur) : « L’homme qui est bon tire de bonnes choses du bon trésor qui est en lui ; mais l’homme qui est mauvais tire de mauvaises choses du mauvais trésor qui est en lui. »

Mt.12.34 : « Races de vipères, comment pourriez-vous dire de bonnes choses, méchants comme vous l’êtes ? Car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. »

Il y a une relation indubitable entre l’état du cœur et l’état de la bouche.
Nous pouvons nous cacher à nous-mêmes l’état de notre cœur avec toutes sortes d’idées, comme notre bonté, notre pureté ou notre droiture mais le révélateur infaillible et sûr c’est ce qui sort de notre bouche.
Si ce qui sort de notre bouche est corrompu alors notre cœur est corrompu, il ne peut y avoir d’autre conclusion.

1) Description biblique de la langue

Comparaison illustrant la fonction du langage dans notre vie :
Jc.3.2 : « Car chacun de nous commet des fautes de bien des manières. Celui qui ne commet jamais de faute dans ses paroles est un homme parvenu à l’état d’adulte, capable de maîtriser aussi son corps tout entier. »
Si nous pouvons contrôler notre langue, nous pouvons contrôler notre vie et devenir parfait.
Jc.3.3-8 : « Quand nous mettons un mors dans la bouche des chevaux, pour qu’ils nous obéissent, nous dirigeons aussi tout leur corps.
Pensez encore aux bateaux : même s’il s’agit de grands navires et s’ils sont poussés par des vents violents, il suffit d’un tout petit gouvernail pour les diriger au gré du pilote.
Il en va de même pour la langue : c’est un petit organe, mais elle se vante de grandes choses. Ne suffit-il pas d’un petit feu pour incendier une vaste forêt ?
La langue aussi est un feu ; c’est tout un monde de mal. Elle est là, parmi les autres organes de notre corps, et contamine notre être entier. Allumée au feu de l’enfer, elle enflamme toute notre existence.
L’homme est capable de dompter toutes sortes de bêtes sauvages, d’oiseaux, de reptiles, d’animaux marins, et il les a effectivement domptées.
Mais la langue, aucun homme ne peut la dompter. C’est un fléau impossible à maîtriser ; elle est pleine d’un venin mortel. »

Ce passage relate l’importance singulière de la langue sur le cours de notre vie, ainsi que ses conséquences.

1er exemple, le mors dans la bouche du cheval :
Si nous pouvons contrôler la bouche d’un cheval avec un mors alors nous domptons cet animal.
Le cheval est le symbole de la force physique cependant il est amené à se soumettre par le contrôle de sa bouche.
Il en va de même pour nous. Ce qui contrôle notre bouche, contrôle le cours entier de notre vie.

2ème exemple, le gouvernail d’un bateau :
Le bateau peut être de grande taille et être porté au gré des forces puissantes des vents et des vagues. Toutefois il est dirigé par un gouvernail, une toute petite pièce à l’arrière de la coque, sous la surface. C’est par l’usage de ce gouvernail qu’on détermine le trajet d’un bateau.
Si l’on fait bon usage du gouvernail, le bateau arrive au port, en sécurité et sans incident.
Dans le cas contraire, c’est le naufrage (haut-fond, récifs, iceberg...).

3ème exemple, un petit feu pour incendier une vaste forêt :
Dans le domaine spirituel, la langue est comme une petite étincelle qui peut provoquer un feu de forêt de grande ampleur, causant d’effroyables dégâts.
De nombreuses églises et groupes religieux n’existent plus parce qu’une langue provoqua une étincelle qui brûla tout au point qu’on ne put rien préserver ou rétablir.

4ème exemple, une source de poison mortel :
La langue est un élément meurtrier qui peut nous empoisonner en répandant une infection sur le cours entier de notre vie.
En reconsidérant ces quatre métaphores nous remarquons que le principe soulignant chaque illustration est le même : la langue est un tout petit membre du corps mais elle peut causer des dégâts inestimables que l’on ne parviendrait jamais à réparer.
Jacques souligne l’inconsistance des personnes religieuses.
Jc.3.9-12 : « Nous nous en servons pour louer le Seigneur, notre Père, et nous nous en servons aussi pour maudire les hommes, pourtant créés pour être ceux qui lui ressemblent.
De la même bouche sortent bénédiction et malédiction. Mes frères, il ne faut pas qu’il en soit ainsi.
Avez-vous déjà vu de l’eau douce et de l’eau salée jaillir d’une même source par la même ouverture ?
Un figuier, mes frères, peut-il porter des olives, ou une vigne des figues ? Une source salée ne peut pas non plus donner de l’eau douce. »

Le trait commun aux différentes images employées par Jacques pour illustrer la fonction de la langue dans notre vie est le suivant : la langue est quelque chose de petit en soi mais capable de causer bien des torts si elle n’est pas contrôlée.

2) Premiers pas vers la guérison

1. Première étape
Tout d’abord il est nécessaire de nommer le problème par son vrai nom, c’est à dire : le péché.
Cela nécessite de l’honnêteté, car, aussi longtemps que nous emploierons une terminologie psychologique et fantaisiste pour masquer, protéger, excuser ou prétendre que notre problème n’en est pas un, rien ne pourra se produire.
Laissons tomber les masques religieux et nos propos sinueux.
Lorsque nous atteignons un temps d’honnêteté avec nous-même, alors Dieu agit et nous aide !
Une fois entrés dans ce temps de vérité, (le péché nommé honnêtement) nous sommes prêts pour la seconde étape.

2. Seconde étape
Confesser le péché et recevoir le pardon et la purification.
1Jn.1.7-9 : « Mais si nous vivons dans la lumière, tout comme Dieu lui-même est dans la lumière, alors nous sommes en communion les uns avec les autres et, parce que Jésus, son Fils, a versé son sang, nous sommes purifiés de tout péché.
Si nous prétendons n’être coupable d’aucun péché, nous vivons dans l’illusion, et la vérité n’habite pas en nous.
Si nous reconnaissons nos péchés, il est fidèle et juste et, par conséquent, il nous pardonnera nos péchés et nous purifiera de tout le mal que nous avons commis. »
Le sang de Jésus ne purifie pas dans les ténèbres ! C’est dans la lumière que le sang de Jésus purifie et que la grâce opère.
Maintenant nous avons cette possibilité : si nous confessons nos péchés, venons à la lumière, reconnaissons la vraie nature et gravité de notre problème, alors Dieu est « fidèle et juste » pour nous pardonner et nous purifier de toute iniquité.
Dieu est fidèle car il a promis de nous pardonner, il est fidèle à sa promesse.
Dieu est juste car Jésus a déjà payé la rançon pour nos péchés. Ainsi il peut nous pardonner sans compromettre sa justice.
Non seulement Dieu pardonne, mais encore plus, il nous purifie à la racine, c’est à dire notre cœur !
Une fois le cœur purifié, et cela parce que le cœur est la source de vie, nous ne continuons plus à commettre les mêmes péchés.
Si nous croyons que nos péchés sont pardonnés mais que nous ne sommes pas purifiés (parce que nous continuons à pécher) alors il faut nous demander si nous avons réellement été pardonnés ! (Manque de sincérité, de profondeur, refus de pardonner aux autres etc.)

Dieu est le même qui pardonne et purifie.
L’Écriture est la même qui promet le pardon et la purification, il ne s’arrête pas à mi-chemin.
Si nous remplissons les conditions nous obtiendrons l’œuvre entière de pardon et de purification.
Si nous ne remplissons pas les conditions, nous n’obtenons même pas la moitié, nous n’obtenons rien du tout.
Si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour nous les pardonner et nous purifier de toute injustice en nous.

Lorsque notre cœur est purifié, la racine du problème étant réglé, le problème disparaît de notre vie.
Dieu résout le problème de deux manières :
 Le Pardon : Toutes les paroles malheureuses, les expressions impures que nous aimerions n’avoir jamais dites qui aurait pu nous condamner sont effacées, éliminées.
 La purification : Dieu désinfecte et stérilise le cœur qui est la source de ce qui sort de notre bouche.

3. Troisième étape
Refusons le péché et soumettons-nous à Dieu.
Il y a un côté positif et négatif agissant ensemble comme les deux facettes d’une pièce de monnaie.
Nous devons dire NON au péché et OUI à Dieu.
Dans les deux cas il faut exercer notre volonté.
Il est nécessaire de faire ces deux actions simultanément. En effet si nous disons non au péché sans dire oui à Dieu alors nous serions comme aspiré dans un vide qui se remplirait encore du même péché.
Sans nous soumettre à Dieu, nous ne pouvons échapper au péché.
Rom.6.12-14  : « Que le péché n’exerce donc plus sa domination sur votre corps mortel pour vous soumettre à ses désirs.
Ne mettez pas vos membres à la disposition du péché comme des armes au service du mal. Mais puisque vous étiez morts et que vous êtes maintenant vivants, offrez-vous vous-mêmes à Dieu et mettez vos membres à sa disposition comme des armes au service du bien.
Car le péché ne sera plus votre maître puisque vous n’êtes plus sous le régime de la
Loi mais sous celui de la grâce. »

Exemples illustrant ce principe biblique :
2Tim.2.22-23  : « Fuis les passions qui peuvent assaillir un jeune homme.
Fais tous tes efforts pour cultiver la foi, l’amour et la paix avec tous ceux qui font appel au Seigneur d’un cœur pur. Refuse les spéculations absurdes et sans fondement ; tu sais qu’elles suscitent des querelles. »

Eph.4.20-24 : « Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris ce que signifie pour vous le Christ, puisque vous avez compris ce qu’il est et qu’on vous a enseigné, à vous qui êtes chrétiens, ce qui est conforme à la vérité qui est en Jésus. Cela consiste à vous débarrasser de votre ancienne manière de vivre, celle de l’homme que vous étiez autrefois, et que les désirs trompeurs mènent à la ruine, à être renouvelés par le changement de ce qui oriente votre pensée, et à vous revêtir de l’homme nouveau, créé conformément à la pensée de Dieu, pour mener la vie juste et sainte que produit la vérité. »

Col.3.9-10 : « Ne vous mentez pas les uns aux autres, car vous vous êtes dépouillés de l’homme que vous étiez autrefois avec tous ses agissements, et vous vous êtes revêtus de l’homme nouveau. Celui-ci se renouvelle pour être l’image de son Créateur afin de parvenir à la pleine connaissance. »

Rom.12.14 : « Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas. »

Lorsque le péché nous défie, disons « NON je ne me soumettrai pas à toi. Je ne te soumettrai pas les membres de mon corps. Par dessus tout, je ne te soumettrai pas ce membre de mon corps qui cause pratiquement tous ces conflits : ma langue. Toi péché, tu n’as plus le pouvoir de contrôler ma langue »
Ensuite tournons-nous vers Dieu et disons : « Seigneur, je te soumets ma langue, je te la confie et te demande de contrôler le membre que je ne peux pas contrôler. »

Jc.3.7-8 : « Toutes les espèces de bêtes et d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins, sont domptés et ont été domptés par la nature humaine ; mais la langue, aucun homme ne peut la dompter ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer ; elle est pleine d’un venin mortel. »

Nous devons accepter ce fait indubitable que Dieu permettra que nous échouions à maintes reprises dans ce domaine et que nous ne puissions contrôler notre langue pour le bien.

Rom.7.24-25 : « Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ?... Grâces soient rendues à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur !... Ainsi donc, moi-même, je suis par l’entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché. »

Citation de J. Richards : La grâce de Dieu c’est la capacité de Dieu qui vient au secours de notre incapacité pour nous rendre capable de faire ce que nous ne pouvons pas faire avec notre propre capacité.

Seule la puissance de Dieu par le moyen du Saint-Esprit peut soumettre notre langue.
Lorsque j’ai été pardonné, purifié et que le péché me défie d’employer ma langue pour le mal, je dois dire : « Tu ne peux pas avoir ma langue, je te la refuse. »
Puis, je dois dire à Dieu : « Je soumets ma langue à ton Esprit Saint, je ne peux pas la contrôler. Je te demande de la contrôler pour moi. »

Récapitulons :
1) Nommer le problème par son vrai nom : le péché.
2) Confesser notre péché et recevoir le pardon et la purification.
3) Refuser de nous soumettre au péché ! Décider de nous soumettre résolument à Dieu ! C’est le sommet du processus de délivrance et de guérison : soumettre à Dieu, le Saint-Esprit, ce membre que je suis incapable de contrôler.

Citation de D. Prince : « La seule puissance dans l’univers qui puisse contrôler notre langue efficacement pour le bien est la puissance du Saint-Esprit. »

Amen !

Aristides Brouzakis

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