Les chapitres 6 à 8 de l’épître aux Romains indiquent deux choses que nous pouvons accomplir pour triompher de la puissance de la chair.
Premièrement, nous reconnaître ou nous considérer comme morts au péché mais vivants pour Dieu. Croyons que ce que Dieu a dit est vrai en ce qui nous concerne, indépendamment de ce que nous ressentons. Cette pensée doit nous pousser à l’action.
« Que le péché ne règne donc pas dans votre corps mortel : n’obéissez pas à ses désirs. Ne mettez aucune partie de votre corps à la disposition du péché comme une arme pour l’injustice ; mais mettez-vous vous-mêmes au service de Dieu, comme des vivants revenus d’entre les morts, et mettez votre corps tout entier au service de Dieu, comme une arme pour la justice. (Rm.6.12-13) »
Présentons-nous à Dieu comme des êtres humains qui ne sont plus des esclaves du péché, mais des esclaves de la justice.
« Je parle de manière humaine à cause de la faiblesse de votre chair : de même, en effet, que vous avez mis votre corps tout entier, comme un esclave, à la disposition de l’impureté et du mal, pour aboutir au mal, ainsi maintenant mettez votre corps tout entier, comme un esclave, à la disposition de la justice, pour aboutir à une consécration. (Rm.6.19) »
Deuxièmement, faisons ce que recommande Rm.8.12-13.
« Ainsi donc, mes frères, nous sommes bien débiteurs, mais non pas envers la chair – pas pour vivre selon la chair. En effet, si vous vivez selon la chair, vous allez mourir ; mais si par l’Esprit vous faites mourir les agissements du corps, vous vivrez. »
Paul déclare dans l’épître aux Galates :
« Je dis plutôt : marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez jamais ce que la chair désire. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit. (Gal.5.16,25) »
Par sa puissance, l’Esprit a crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. Nous ne triomphons pas de la chair par de belles résolutions ou nos propres efforts, mais en marchant dans la soumission au Saint-Esprit.
Si nous négligeons ces ressources mises à notre disposition, nous serons assujettis à la chair, ce qui nous rendra vulnérables aux deux autres ennemis que nous affrontons dans la guerre spirituelle, à savoir le monde et le diable. Car le monde et ses convoitises appâtent la chair et mettent de l’huile sur le feu. Les forces démoniaques se servent aussi de la chair pour se glisser dans la vie du croyant. C’est pourquoi toute complaisance à l’égard de la chair et de ses péchés peut entraîner d’autres formes d’asservissement.
Le péché commence par la pensée (celle-ci peut être suggérée par la chair, le monde ou être d’origine démoniaque), si on ne la change pas, elle se transforme insensiblement en décision ponctuelle d’abord, puis en habitude, nous perdons le contrôle partiel de nous-mêmes, devenons esclaves et finissons par perdre entièrement le contrôle de notre personne. Les deux dernières étapes font intervenir des forces surnaturelles.
Commentaire
Mon cher Laurent,
Je rejoins ton point de vue que l’esprit doit rester le maitre de notre corps. Dans l’exercice de mon métier, c’était ma devise. L’esprit est le plus fort, le corps est une machine commandée par l’esprit ; Nage ou crève, il faut bien se motiver quand la surface est encore loin ! Il me suffira d’appliquer ceci dans la spiritualité.
Une de tes nouvelles ouailles, cordialement. C.D.
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