Nous continuerons cette semaine à nous équiper pour toujours mieux faire face aux vrais enjeux de nos vies. Compte tenu de l’accent que la Bible place sur la responsabilité personnelle, nous devons faire porter l’essentiel de nos efforts sur cette guerre spirituelle contre la loi du péché en nous.
Au plus profond de notre être spirituel, nous sommes de nouvelles créatures qui vivons pour Dieu en raison du salut que Christ nous a acquis.
Mais sur le plan psychique et physique, nous attendons encore la pleine rédemption.
« Bien plus, nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption filiale, la rédemption de notre corps. (Rm.8.23 NBS) »
En attendant ce jour, nos appétits, nos attitudes, nos souvenirs et nos habitudes d’autrefois peuvent refaire surface à tout instant et lutter contre la vie du Christ en nous. C’est une guerre qui oppose l’intérieur à l’extérieur, c’est à dire le Saint-Esprit qui demeure dans notre esprit, à notre chair.
« Car, pour ce qui est de l’homme que je suis intérieurement, je prends plaisir à la loi de Dieu, mais je vois dans mon corps tout entier une autre loi qui lutte contre la loi de mon intelligence et qui me rend captif – captif de la loi du péché qui est dans tout mon corps. (Rm.7.22-23 NBS) »
Cette lutte ne s’estompe pas après la conversion, au contraire, elle se fait de plus en plus ardue au fur et à mesure que nous cherchons à mener une vie dirigée par le Saint-Esprit et revêtue de puissance.
Dans son épître aux Galates, Paul oppose les œuvres de la chair aux fruits de l’Esprit.
« Or les œuvres de la chair sont manifestes : inconduite sexuelle, impureté, débauche, idolâtrie, sorcellerie, hostilités, disputes, passions jalouses, fureurs, ambitions personnelles, divisions, dissensions, envie, beuveries, orgies et autres choses semblables. Je vous préviens, comme je l’ai déjà fait : ceux qui pratiquent de telles choses n’hériteront pas le royaume de Dieu. Quant au fruit de l’Esprit, c’est : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi, douceur, maîtrise de soi ; aucune loi n’est contre de telles choses. (Gal.5.19-23 NBS) »
La chair est incapable de produire les différents aspects du fruit de l’Esprit. Au lieu de l’amour, la chair engendre le refus de pardonner, la haine, le rejet et l’hostilité. Au lieu de la joie, elle amène avec elle, l’amertume, le ressentiment, le désespoir et la dépression. Au lieu de la paix, elle développe la crainte, la discorde, la dissension, la jalousie et nervosité.
Il n’existe pas deux personnes qui aient exactement les mêmes combinaisons de ces
tendances charnelles. Certaines ont à lutter davantage contre la colère et l’envie, d’autres ont plus de mal à pardonner ou à résister à la convoitise. Avant de pouvoir lutter efficacement contre les tendances de la chair, nous devons être honnêtes vis-à-vis de nous-mêmes afin de discerner exactement les domaines dans lesquels notre chair se manifeste le plus fort.
Aussi longtemps que nous ne nous repentons pas de nos péchés, nous ne pouvons pas jouir de l’intimité avec Dieu. La guerre contre la chair, au même titre que celle contre le monde et celle contre les puissances des ténèbres, se poursuivra toute notre vie ici-bas. La chair ne peut être ni réformée, ni améliorée ; il faut tout simplement la mettre à mort.
« Mais ceux qui appartiennent à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. (Gal.5.24 NBS) »
Lorsque nous avons placé notre confiance en Jésus-Christ, nous avons été transportés du royaume des ténèbres à celui de Dieu. Dieu nous a arraché à la descendance d’Adam et greffé à celle du Christ. Notre nouvelle identité est en Lui, nous sommes morts avec Lui, nous avons été ensevelis avec Lui, nous sommes ressuscités avec Lui et nous sommes assis avec Lui dans les lieux célestes.
Le vieil homme est mort et le nouveau est venu à la vie.
« Nous savons qu’en nous l’homme ancien a été crucifié avec lui, pour que le corps du péché soit réduit à rien et que nous ne soyons plus esclaves du péché ; car celui qui est mort est justifié, il est quitte du péché. Ainsi vous-mêmes, estimez-vous morts pour le péché et vivants pour Dieu, en Jésus-Christ. (Rm.6.6-7,11 NBS) »
À cause de notre union avec le Christ dans sa mort et dans sa résurrection, nous pouvons aborder le combat spirituel dans une position de force. Il est certes vrai, comme le rappelle l’épître aux romains au chapitre 7, que la chair ou la puissance du péché est toujours en nous, mais nous ne sommes plus obligés de la laisser dominer sur nous.
J’aimerais vous proposer deux aides pratiques afin de triompher de la puissance de la chair.
À lire dès la semaine prochaine…